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Association Végétarienne de France

Le miso, c’est quoi ?

Le miso est un ingré­di­ent san­té incon­tourn­able tant il pos­sède des pro­priétés nutri­tives bénéfiques.

C’est une pâte de soja fer­men­tée qui con­tient des graines de soja, des céréales (générale­ment riz ou orge), du sel et de l’eau. Sa couleur varie entre le beige, le mar­ron et le jaune. C’est un ali­ment très pro­téiné, très riche en vit­a­mines du groupe B et en minéraux. S’il est sou­vent qual­i­fié de super ali­ment, c’est notam­ment grâce aux enzymes (lac­to­bacilles) qu’il con­tient, aidant à recon­stru­ire la flo­re intesti­nale, favorisant la diges­tion et lut­tant con­tre les trou­bles gas­tro-intestin­aux. C’est donc un excel­lent pro-bio­tique naturel.

Com­ment est-il fabriqué ?

C’est la que ça se com­plique ! La pré­pa­ra­tion du miso est aus­si com­plexe que celle de notre vin ou fro­mage. Selon le type de miso souhaité, on pour­ra le faire fer­menter plusieurs années. 

Tout d’abord on chauffe la céréale à la vapeur, puis on incor­pore un fer­ment (Aspergillus oryzae) et on laisse fer­menter 48 heures env­i­ron. On obtient alors le kôji, fer­ment égale­ment util­isé dans la pré­pa­ra­tion de cer­tains alcools japon­ais (le très célèbre saké notam­ment !). On ajoute ensuite le soja, puis on laisse fer­menter de quelques semaines à quelques années. 

Com­ment le cuisiner ?

Le miso a un goût très pronon­cé, très salé, il peut donc être util­isé comme exhaus­teur de goût dans cer­taines pré­pa­ra­tion (et donc rem­plac­er nos bouil­lons cubes). Il s’u­tilise en très petite quantité.

Il est préférable d’a­cheter le miso bio, mais le plus impor­tant est de véri­fi­er qu’il soit non pas­teurisé. Il faut égale­ment éviter de cuire le miso, il faut donc  l’ajouter en fin de cuis­son. Il en existe plusieurs var­iétés : le miso blanc sera plus doux, le rouge plus fort et salé. Il est recom­mandé de com­mencer par une cuil­lère à soupe, de goûter et rajouter selon votre goût. 

Quelques idées de recettes :

Le plat le plus con­nu con­tenant du miso est la très célèbre soupe miso japon­aise, très facile à réalis­er ! On fait bouil­lir de l’eau, on ajoute une poignée d’algues wakamé, du tofu soyeux découpé en cubes, et après 5/10 min­utes de cuis­son, on ajoute 1 ou 2 cuil­lère à soupe de miso, on remue bien et le tour est joué ! Salez à votre con­ve­nance. On peut vari­er en ajoutant du tofu frit, des champignons eno­ki, des légumes etc. 

On peut réalis­er un plat de légumes sautés sauce miso, accom­pa­g­nés de nouilles de riz, un délice ! 

On peut égale­ment faire des pommes de ter­res grenailles au miso et graines de sésame ! Lavez bien les pommes de ter­res (env­i­ron 500gr), puis faite les cuire à l’eau bouil­lante une dizaine de min­utes. Ensuite, dans une casse­role anti-adhé­sive sur feu moyen, versez de l’huile d’o­live, une gousse d’ail, sel et poivre, puis faites revenir les pommes de ter­res avec 3 cuil­lères à soupe env­i­ron de graines de sésame jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées. En fin de cuis­son, ajoutez 2 cuil­lères à soupe de miso, remuez bien (goûtez pour en rajouter si besoin).

Et vous pou­vez réalis­er de déli­cieux morceaux de tofu frits mar­inés, à incor­por­er dans vos sand­wich, recettes de légumes ou soupes asi­a­tiques. Découpez votre tofu ferme pour réalis­er de fines tranch­es et badi­geon­nez les de miso et de sauce soja. Lais­sez au réfrigéra­teur toute la nuit, et le lende­main faites les frire quelques min­utes de chaque côté. Un vrai régal. 

Le miso peut aus­si venir agré­menter vos sauces, tarti­nades ou soupes : 2 petites cuil­lères à soupe de miso en rem­place­ment du sel par exem­ple, va réhaussez le goût de vos pré­pa­ra­tions ! Il se mar­rie très bien avec les saveurs telles que les champignons, poti­mar­rons, oignons etc. 

Ou le trouver ?

En épicerie asi­a­tique, ou en mag­a­sin bio.

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