Je vous sens dubitatifs…
“C’est quoi encore que ce truc ???”
“On peut même pas le prononcer ce mot… ça promet.”
“Une nouvelle poudre de perlimpinpin à 3 milliards de dollars le kilo !”
Le “psyllium” est le tégument (un mot compliqué pour dire “l’enveloppe”) d’un plantain dit “Plantago Ovata” en latin. Dans le commerce, on le trouve généralement sous l’appellation “tégument de psyllium blond”.
Souvent vanté pour ses capacités à lutter contre la constipation chronique (je ne parle pas de ceux qui passent leur temps à tirer la tronche), on met en avant sa capacité à lubrifier en douceur les parois de l’intestin sans les effets désagréables d’un laxatif.
En cuisine, le psyllium reste méconnu. C’est bien dommage… voyez plutôt !
Le psyllium a une incroyable capacité d’absorption des liquides à froid (comprenez : sans cuisson).
Vous allez me dire : et alors ?
Comment l’utiliser ? Incorporez le psyllium dans le liquide et placez au frais 15 à 20 minutes : c’est prêt. Pour qu’il soit parfaitement indétectable, vous pouvez le mixer et le réduire en poudre au préalable, mais ce n’est pas une obligation.
Et le goût ? Le psyllium n’a pas de goût… ou si imperceptible qu’il s’efface complètement en présence d’un autre ingrédient.
Et-ce qu’on peut le faire cuire ? Oui ! Dans la boulange et la pâtisserie sans gluten, il contribue à l’effet gonflant, si difficile à obtenir dans les recettes sans gluten.
Est-ce que c’est cher ? Oui : quand on regarde le prix au kilo, on pourrait bien en avaler son dentier. Mais ce produit est léger comme une plume. Pour vous donner un ordre de grandeur, j’utilise un paquet de 200 g par an, ce qui me coûte environ 9 euros pour une centaine d’utilisations.
Le psyllium c’est magique !