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1·2·3 Veggie Interview en cuisine — Archcena de Boom’In Ayurveda

Interview en cuisine

Avec sa série “Inter­view en cui­sine”, 1·2·3 Veg­gie met à l’hon­neur ses tal­entueux chef·fes parte­naires. Décou­vrez leur engage­ment pour la cui­sine végé­tale, ain­si que leurs meilleures recettes et leurs projets.

Aujour­d’hui, nous don­nons la parole à Arch­ce­na ! fon­da­trice de Boom’In et prati­ci­enne en ayurve­da, Arch­ce­na débor­de d’on­des pos­i­tives et son site inter­net regorge de recettes véganes et ayurvédiques. Cheffe parte­naire de 1·2·3 Veg­gie nous vous parta­geons l’en­tre­tien que nous avons eu avec elle.

Bon­jour Arch­ce­na, tu as ani­mé un cours de cui­sine avec 123 Veg­gie qui a rem­porté beau­coup de suc­cès sur le thème « Rouleaux de print­emps à l’indienne », peux-tu nous en dire davan­tage sur cette recette ? 

Les rolls comme on les appelle au Sri Lan­ka, font par­tie inté­grante de la cul­ture locale. Inspirés par l’immigration chi­noise, assez faible mais présente au Sri Lan­ka, on retrou­ve les rolls aux qua­tre coins de ce petit pays que ce soit dans la street food ou lors des fêtes famil­iales. Grand appré­cié des petits et des grands par son côté frit et croustil­lant le roll est une sorte de rouleau de print­emps enrobé de chapelure et four­ré de cur­ry. Il se déguste en général à l’apéro accom­pa­g­né d’un chai tea. C’est sou­vent l’apéritif chou­chou des per­son­nes sri­lankaises vivant à l’étranger. Pour ma part, je le pré­pare avec des légumes de sai­son et j’aime tester dif­férentes com­bi­naisons (poireaux/champignons, courgettes/tomates/pois chich­es…). La ver­sion clas­sique au pays con­tient de la viande mais on peut trou­ver aus­si une ver­sion végé­tale avec petits pois, carottes, pommes de terre, un peu comme dans un samosa 😊

Dans mes cours, j’aime bien faire voy­ager les gens en leur par­lant de la cul­ture sri­lankaise et leur faire con­naître les bien­faits ayurvédiques de chaque épice et ingrédient !

Tu organ­is­es égale­ment tes pro­pres cours de cui­sine végé­tale (cui­sine & médi­ta­tion, cui­sine express, en famille…). Par exem­ple, lors de ton dernier cours, vous avez pré­paré des tacos au tem­peh. Tu cuisines non seule­ment de sai­son, mais aus­si en respec­tant les démarch­es de la cui­sine ayurvédique, c’est bien ça ? 

En effet, en tant que prati­ci­enne en Ayurve­da, mon méti­er me per­met d’accompagner les gens pour les aider à revoir leur ali­men­ta­tion et leur hygiène de vie en fonc­tion de leur besoin et non pas selon ce que la société incite à faire. Ce qui peut ain­si aider à prévenir et poten­tielle­ment guérir de mal­adies ou trou­bles divers. Manger local et de sai­son est un des pré­ceptes clés de l’Ayurveda. Cette médecine qui date de plus de 5000 ans expli­quait déjà que les ali­ments qui poussent autour de chez soi sont les plus appro­priés pour être en sym­biose avec son envi­ron­nement et ren­forcer son immu­nité. Je trans­pose cette démarche dans mes ate­liers de cui­sine & médi­ta­tion où le but est de pren­dre un temps pour non seule­ment pré­par­er un plat ensem­ble mais aus­si pour appréci­er ce moment de con­nex­ion à soi, à la terre et la nature. C’est un vrai moment de grat­i­tude où on se rend compte que la nutri­tion ce n’est pas seule­ment ce que l’on mange mais com­ment on le mange et tout ce que l’on ingère aus­si par nos cinq sens. Par exem­ple : pren­dre con­science de nos sen­sa­tions face à une assi­ette joli­ment décorée ou encore l’odeur d’un  plat déli­cieuse­ment mijoté. La cui­sine c’est bien plus qu’une tâche du quo­ti­di­en, c’est un pas de plus vers sa pro­pre san­té et celle de la planète !

Ton mot­to est “Équili­brez naturelle­ment votre quo­ti­di­en avec l’Ayurve­da”. En plus de tes cours de cui­sine, tu pro­pos­es égale­ment des ate­liers autour de la médi­ta­tion, des plantes médic­i­nales et d’autres thèmes autour de l’Ayurve­da. Est-ce que tu peux nous expli­quer d’où vient cette inspi­ra­tion ? Où as-tu acquis cette connaissance ? 

Tout est par­ti d’un prob­lème : en 2012, alors que je vivais à New York depuis un an, est arrivé un moment où je ne sup­por­t­ais plus du tout la nour­ri­t­ure. J’avais les mêmes symp­tômes que le syn­drome du côlon irri­ta­ble, des douleurs au ven­tre atro­ces sans qu’aucun médecin n’ait pu détecter ce dont il s’agissait. Sur les con­seils de mon ostéopathe, j’ai com­mencé à réduire la viande et tout ce qui m’alourdissait et très vite je me suis sen­tie beau­coup mieux. J’ai rapi­de­ment adop­té un mode de vie veg­an car plus je plongeais dans ce nou­veau monde, plus je me rendais compte de l’impact de mes choix de con­som­ma­tion sur ma san­té mais aus­si sur les ani­maux et la planète. Cela a été une véri­ta­ble révéla­tion sur tous les plans !

En par­al­lèle, je m’intéressais de plus en plus à la médi­ta­tion et à l’Ayurveda, et à la médecine tra­di­tion­nelle indi­enne qui fait par­tie de mes orig­ines car ma grand-mère était guéris­seuse au Sri Lan­ka. En 2015, j’ai donc tout lâché pour par­tir plusieurs mois à la quête de ces con­nais­sances ances­trales. Je me suis ensuite for­mée auprès d’Atreya Smith pour devenir prati­ci­enne et pou­voir à mon tour accom­pa­g­n­er les per­son­nes sur cette voie 100% naturelle et holistique.

Voilà tout est par­ti d’un prob­lème. C’est pour ça que je ne m’affole plus lorsque c’est le chaos car je sais que quand on insuf­fle une énergie pleine de con­fi­ance dans ce que l‘on fait, quelque chose de lumineux en ressort toujours !

Tu as organ­isé ton pre­mier séjour de yoga/ayurveda en octo­bre 2021, peux-tu nous racon­ter com­ment ça s’est passé ? Et pens­es-tu recom­mencer cette expérience ?

J’ai coor­gan­isé cette pre­mière édi­tion avec mon amie Emi­lie Chate­las qui est pro­fesseur de Yoga. Nous avons eu la joie d’accueillir 10 femmes dans un très joli lieu en plein cœur de la cam­pagne nor­mande. Les journées étaient ryth­mées par des pra­tiques de réveil en plein air, des cours de Yoga autour des cinq élé­ments, des temps d’échange sur l’Ayurveda, des ate­liers culi­naires, des ini­ti­a­tions à l’automassage et du temps libre pour laiss­er infuser tout cela et prof­iter de la beauté de l’automne.

Du coup, vous avez l’info en avant-pre­mière : suite au suc­cès de ce pre­mier séjour, nous sommes en train d’en organ­is­er un sec­ond pour octo­bre 2022, affaire à suivre 😊

Début 2022, avec 123 Veg­gie, tu as réal­isé la pre­mière Mas­ter­class sur l’al­i­men­ta­tion ayurvédique et végé­tal­i­enne avec deux recettes qui se retrou­vent désor­mais sur notre site… peux- tu nous en dire plus ? Quelles sont les ques­tions les plus fréquentes qui revi­en­nent à pro­pos de l’Ayurve­da et des recettes que tu proposes ?

C’était la pre­mière fois que je cuisi­nais sous ce for­mat car en général j’anime des ate­liers où tout le monde met la main à la pâte. C’était à la fois très intéres­sant et cela représen­tait un beau chal­lenge de tout pré­par­er seule, être en live face à une quin­zaine de per­son­nes, et de pou­voir leur faire goûter  une bois­son pour l’hiver, des pan­cakes salés et une sauce aux 6 saveurs. Je remar­que qu’on con­fond sou­vent la cui­sine ayurvédique avec la cui­sine indi­enne alors que c’est tout autre chose en réal­ité. J’aime rap­pel­er qu’on peut cuisin­er tout ce qu’on veut (des lasagnes, des crêpes, même une blan­quette végé­tale) dans le cadre d’une démarche ayurvédique. 😊

 Il y a beau­coup de ques­tions autour des épices et leurs bien­faits, où les acheter, com­ment les con­serv­er, les con­som­mer etc… des ques­tions sur le lien de l’Ayurveda avec le végan­isme, et aus­si des besoins de con­seils selon les saisons, des remèdes naturels pour les petits maux du quo­ti­di­en (tête, gorge, fatigue, tension…)

Sur ton compte Insta­gram, déjà 3600 per­son­nes qui te suiv­ent. Tu y partages des recettes et des astuces pour le quo­ti­di­en, des anec­dotes et des moments de ta vie en tant que maman, fille, copine, ou bien encore comme cheffe… Quels con­seils pour­rais-tu don­ner à nos lecteurs et lec­tri­ces pour garder un bon moral face à la sit­u­a­tion actuelle mais aus­si d’une manière plus générale pour sa vie ? 

Mer­ci, c’est vrai… je me rends compte que de plus en plus de per­son­nes me suiv­ent. Même si je suis assez partagée sur ma vision des GAFA et des réseaux soci­aux, je trou­ve qu’Instagram peut être un lieu de sol­i­dar­ité où se font de belles ren­con­tres. Le jour où ça ne sera plus le cas, je m’en irai de là. 😊

Les con­seils que je m’ap­plique au quo­ti­di­en pour garder la forme dans cette sit­u­a­tion inédite, c’est surtout de pren­dre du recul et de garder espoir dans la magie de la vie et de l’univers. C’est plus facile à dire qu’à faire quand on nous prive de nos lib­ertés et que d’autres déci­dent de notre vie à notre place. Mais ren­dons-nous compte d’une chose : chaque fois qu’une sit­u­a­tion opp­ri­mante se présente à nous, que ce soit la mal­adie, un chef hor­ri­ble au tra­vail, un con­flit etc…, on a tou­jours le choix de pren­dre les choses en main et de croire en soi. On a le choix de cul­tiv­er l’amour et la bien­veil­lance envers la vie et non la haine et le dégoût. De par mon expéri­ence, je reste con­va­in­cue que plus on met­tra notre énergie dans des choses pos­i­tives, plus l’énergie de ceux qui nous entourent et du monde en général ira dans cette voie. Ce n’est pas un hasard si on dit qu’on ren­con­tre l’amour lorsqu’on se sent bien à l’in­térieur de soi, c’est sim­ple­ment parce que l’on ray­onne et qu’on propage de belles ondes. Alors voilà, le mot spir­i­tu­al­ité ne plait pas à tous car il a été gal­vaudé et mal­mené, mais ce que je fais revient sim­ple­ment à met­tre un peu de spir­i­tu­al­ité dans ma vie, et de croire que nous sommes des pous­sières d’étoiles toutes con­nec­tées entre elles. Nous avons tous une force phénomé­nale qui nous relie, ain­si qu’une lumière qui nous per­met d’éclairer le monde et d’en faire quelque chose de beau. Cela peut pass­er par tout ce que l’on fait au quo­ti­di­en en ravi­vant notre amour pour la vie, en s’entraidant, partageant, bref en cul­ti­vant la joie !

Pourquoi peut-on dire que tes recettes font du bien ? 

Etant jeune maman et entre­pre­neure, je cours sou­vent après le temps comme beau­coup de gens. C’est pourquoi j’aime partager un max­i­mum de recettes rapi­des, sim­ples (sans ingré­di­ent com­plexe) et surtout gour­man­des. Je reste con­va­in­cue que le plaisir de cuisin­er et de manger est le fac­teur numéro un dans la bonne diges­tion. Ensuite, j’applique des principes ayurvédiques de base qui con­sis­tent à cuisin­er un max­i­mum var­ié, col­oré, de sai­son avec des ingré­di­ents frais et naturels. Une telle ali­men­ta­tion donne du peps, et de la saveur à sa journée. Et j’aime aus­si, au cours de mes ate­liers, pren­dre un temps pour par­ler de grat­i­tude et inviter les per­son­nes à se reli­er à la nature au tra­vers de leur assi­ette. Ça fait du bien de se rap­pel­er que nous ne sommes pas séparés de l’environnement ; nous en faisons tous par­tie et il se man­i­feste en nous, notam­ment selon ce que nous mangeons.

Tu seras présente au salon du Veg­gieWorld qui se tien­dra à Paris les 2 et 3 avril. Peux-tu nous en dire un peu plus ? 

Je vais ani­mer une con­férence grand pub­lic sur les bien­faits de l’alimentation ayurvédique et végé­tal­i­enne. Cela sera pour moi l’occasion d’aborder l’importance de l’alimentation qui peut prévenir cer­tains prob­lèmes de san­té, de don­ner des astuces pour mieux gér­er son quo­ti­di­en, d’évoquer notre lien intrin­sèque à la nature et éveiller les con­sciences sur le pou­voir de ce que l’on choisit de met­tre dans son assi­ette ! J’ai hâte d’y être ! 

Quels sont tes pro­jets dans les mois qui viennent ?

Cette année, je con­tin­ue de me for­mer sur des dimen­sions pra­tiques de l’Ayurveda comme la mar­math­érapie, les soins cor­porels et la san­té des femmes. C’est une sagesse infinie et je me réjouis à l’idée d’approfondir mes con­nais­sances tout au cours de ma vie. En par­al­lèle, je me forme à la danse thérapie dans l’idée d’adosser cet univers incroy­able à ma pra­tique et je tra­vaille aus­si sur un autre pro­jet qui est encore secret pour le moment. 😊

 

Mer­ci beau­coup pour cette inter­view ! L’équipe d’AVF est ravie de te compter par­mi ses cheffes parte­naires. Nous te souhaitons une excel­lente con­tin­u­a­tion et espérons te retrou­ver très bien­tôt pour de nou­velles recettes et cours de cuisine !

Retrou­ver Arch­ce­na sur son compte Insta­gram ain­si que sur son site inter­net.

 

1·2·3 Veggie Interview en cuisine — Fanny (Amour Végétal)

Interview en cuisine

Avec sa nou­velle série “Inter­view en cui­sine”, 1·2·3 Veg­gie vous présente ses tal­entueux chef·fes parte­naires. Décou­vrez leur engage­ment pour la cui­sine végé­tale, leurs meilleures recettes et leurs projets.

Amour Végétal — la nouvelle cheffe partenaire de 1·2·3 Veggie 

Der­rière Amour Végé­tal, se trou­ve la Toulou­saine Fan­ny, une jeune femme engagée, créa­tive et spé­cial­isée dans la cui­sine végétale ! 

Sur son compte Insta­gram, elle partage ses petites recettes véganes du quo­ti­di­en  : Avo­ca­do Pas­taMochisMac&Cheese et d’autres. 

Pour notre car­net de recettes, Fan­ny a créé cinq déli­cieuses recettes que vous pou­vez trou­ver ici : 

Sa cui­sine est comme elle, pleine de vie et simple ! 

Fan­ny, mer­ci beau­coup d’avoir accordé un peu de temps à notre inter­view ! Tu nous mon­tres qu’être végane, c’est du gour­mand, et du plaisir sans aucune frus­tra­tion. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur ton chemin, de com­ment tu es dev­enue végane ? Pour quelle.s raison.s ? 

J’ai com­mencé par être végé­tari­enne après être tombée sur une des vidéos des abat­toirs que L214 avait pub­liées. J’ai regardé à peine deux sec­on­des, sans son, et ça m’a suf­fit. J’ai ban­ni toute la viande et le pois­son de mon ali­men­ta­tion, du jour au lendemain.

Puis petit à petit, j’ai com­mencé par tout sup­primer, soit par dégoût, soit par prise de con­science. Et me voilà végane depuis 3 ans main­tenant, sans aucune carence, pleine de vie et très heureuse 😉

Avec 1·2·3 Veg­gie, nous avons pour mis­sion de ren­dre la cui­sine végé­tale plus acces­si­ble, en respec­tant les dif­férentes saisons pour ne pas trop impacter l’en­vi­ron­nement. En été, nous trou­vons une vaste gamme de fruits et de légumes en France : ceris­es, fram­bois­es, nec­tarines… quel est ton menu par­fait pour une journée d’été ? 

Je viens de décou­vrir une recette qui me met l’eau à la bouche : la salade pastèque et féta. Bien sûr, mon menu idéal serait de la retra­vailler ver­sion végane avec le Greek White de chez Vio­life qui imite par­faite­ment le fro­mage grec. Avec quelques oignons, du vinai­gre bal­samique, du cit­ron et de la men­the, je pense que cette recette, c’est la ten­dance de mon été 2021. Vous trou­verez la recette ici.

J’ai aus­si partagé sur mon compte Amour Végé­tal ma recette de gas­pa­cho qui est une des choses que j’aime le plus au monde. Des tomates, des con­com­bres, de l’ail, des oignons, des herbes et du poivron, le gas­pa­cho ça réveille les papilles. 

Tu es d’o­rig­ine de Toulouse dans le Sud-Ouest de la France. Com­ment trou­ves-tu l’of­fre végane dans cette ville / la région ? Selon toi, quels sont les “incon­tourn­ables” ? 

Pour moi, mon bon­heur est com­plet à Toulouse ! L’offre végane est ultra com­plète car il y en a pour tout le monde : ceux qui aiment la street food végane, ceux qui préfèrent manger plus sain, ceux qui n’ont pas le temps à midi ou ceux qui préfèrent plutôt le sucré. J’adore Toulouse et je sens que c’est une ville où il fait bon vivre quand on est végane. 

J’ai eu aus­si un peu l’occasion d’aller plusieurs fois à Bor­deaux et à La Rochelle. Là encore, l’offre végane est très impor­tante et quand je vais là bas j’ai mes adress­es incon­tourn­ables. Selon moi, le Sud Ouest baigne un peu entre le tra­di­tion­nel avec des villes encore très ancrées dans la cui­sine d’avant et l’avenir avec des villes dont l’offre végé­tale ne cesse de se développer. 

Ce qui est incroy­able, c’est que j’ai claire­ment remar­qué cette trans­for­ma­tion quand je suis par­tie tra­vailler à l’étranger il y a quelques années et que je suis rev­enue en France. La ten­dance végé­tale avait explosé un  peu partout. 

Je partage toutes les adress­es que je vis­ite sur mon compte Insta­gram mais pour vous faire une idée, j’adore Bloomy à Toulouse pour son fameux vebab, l’Embargo pour sa tar­ti­flette végane,  Velo Vege pour ses hot­dogs, Gurou à La Rochelle pour ses frites ched­dar et bacon 100% végé­tal et encore Michel Ma Belle à Bor­deaux pour ses pâtis­series excep­tion­nelles. Je vous invite à pass­er sur mon compte pour décou­vrir encore d’autres adress­es car ce n’est pas ce qui manque !

Depuis que tu as com­mencé l’aven­ture de l’Amour Végé­tal, tu as testé et décou­vert  beau­coup de pro­duits de mode de vie végane — et non seule­ment l’al­i­men­ta­tion végé­tal­i­enne. Est-ce que tu as des con­seils pour nos lecteurs, qui souhait­ent égale­ment chang­er leur mode de vie au-delà de leur façon de manger ? 

Wow, j’ai la pres­sion tout à coup 🙂 

Le mode de vie végane, c’est quelque chose qu’on apprend au fur et à mesure car ce n’est pas inné. Cha­cun est dif­férent et cha­cun trou­ve son équili­bre là où se trou­ve son bon­heur. Ce que je peux con­seiller, c’est de s’entourer de comptes qui parta­gent des con­seils, des bons plans, des comptes authen­tiques qui val­orisent ce mode de vie et qui prou­vent que c’est à la portée de tous. Il faut aus­si être tolérant envers soi-même et accepter par­fois les erreurs quand on n’a pas vu tel ingré­di­ent ou qu’on s’est fait avoir par un pack­ag­ing trompeur. 

C’est impor­tant aus­si de con­naître ses pri­or­ités quand le bud­get n’est pas lim­ité. Si la nour­ri­t­ure et bien manger vous ren­dent heureux, alors investis­sez-vous là dedans et abon­nez-vous à des comptes qui par­lent de nour­ri­t­ure végane. Même si vous n’aimez pas cuisin­er, il existe des choses ultra sim­ples et des pro­duits qu’on ne soupçonne même pas être véganes. Je vous con­seille le compte de “Acci­den­telle­ment Veg­an” qui en par­le très bien.

Le mode de vie végane se démoc­ra­tise de plus en plus et par­fois ce sont les choses les plus sim­ples qui peu­vent vous aider à met­tre tout ça en place. 

Une ques­tion un peu plus per­son­nelle (si tu veux répon­dre, si non, on la sup­prime, pas de souci) com­ment voit ta famille ta façon de manger, est-ce que tu reçois des com­men­taires (positifs/négatifs) ? Des questions ?

Ma famille accepte et se laisse volon­tiers con­va­in­cre pour tester mes recettes et les restau­rants que je vis­ite. D’ailleurs, la plu­part du temps, les gens autour de moi ne sont pas réti­cents et dis­cu­tent avec moi pour en appren­dre un peu plus. La tolérance, c’est la clé ! En plus, sur mon compte, j’ai beau­coup d’abonnés qui ne sont pas véganes ! Ça prou­ve que cer­tains sont très ouverts et veu­lent se laiss­er ten­ter de temps en temps par une recette ou un resto 100% végé­tal. Quand c’est bon, com­ment résis­ter à la tentation ? 🙂 

Par con­tre, je reçois sou­vent des remar­ques de per­son­nes extérieures qui sont très désta­bil­isées par ce mode de vie. Quand on devient végane, on doit accepter tout le pack­age qui va avec et les réflex­ions que tout le monde entend : tu manges des graines ; j’ai besoin de toi pour ton­dre ma pelouse ; mais tu fais des carences c’est sûr ; et les légumes eux aus­si ils souf­frent. A vrai dire, je pense que n’importe qui, qui ne ren­tre pas dans la norme stan­dard de la société reçoit des remar­ques. Il faut juste être fier de ce qu’on fait et savoir pourquoi on le fait et être heureux avec ça. 

Koaw Niew Ma Muang

Une dernière ques­tion qui nous intéresse beau­coup pour la suite : est-ce que tu as des pro­jets en pré­pa­ra­tion ? Est-ce que tu vas dévelop­per l’Amour Végé­tal et si oui, dans quel sens ? Nos lecteurs peu­vent-ils s’at­ten­dre à plus de recettes de ta part ? 

J’aimerais un peu plus dévelop­per le côté lifestyle végane que j’avais com­mencé à faire au début de la créa­tion de mon compte en partageant de la cos­mé­tique végane, des mar­ques de vête­ments éthiques. Pour moi, c’est impor­tant de partager tous les aspects du mode de vie végane. Et si je pou­vais con­sacr­er plus de temps à mon compte, je le ferais ! 

Sinon j’ai encore des mil­liers de pro­jets en lien avec Amour Végé­tal. Dans ma tête, ça part dans tous les sens car je suis ultra créa­tive. J’aimerais que tous mes pro­jets puis­sent aboutir. Il y en a un en par­ti­c­uli­er qui com­mence à pren­dre forme et dont vous enten­drez par­ler dans quelques mois je l’espère. 

Je suis très fière du chemin que j’ai par­cou­ru depuis moins d’un an lors de mon lance­ment sur Insta­gram. J’ai reçu un accueil très chaleureux et je suis heureuse de voir que cette déci­sion a été l’une des meilleures de ma vie ! Je sais que je con­tribue à aider cer­taines per­son­nes et à décon­stru­ire les idées reçues sur ce mode de vie végane. 

Mer­ci beau­coup pour cette inter­view ! Nous avons hâte de te retrou­ver prochaine­ment par­mi nous.

En savoir plus son compte Insta­gram.

 

1·2·3 Veggie Interview en cuisine — Julia Reichenwallner (Spicy Lia)

Interview en cuisine

Avec sa nou­velle série “Inter­view en cui­sine”, 1·2·3 Veg­gie vous présente ses tal­entueux chef·fes parte­naires. Décou­vrez leur engage­ment pour la cui­sine végé­tale, leurs meilleures recettes et leurs projets.

Julia alias SpicyLia — une cheffe incontournable de la cuisine végétale en France 

D’origine autrichi­enne, Julia vit en France depuis 2010. Adop­tant un mode de vie végane, elle a com­mencé à
trans­met­tre son savoir-faire culi­naire via son blog SpicyLia, puis avec l’édition de plusieurs e‑books et sa
par­tic­i­pa­tion régulière à des salons comme Veg­gieWorld. Elle ani­me des ate­liers de cui­sine végé­tale, dont
cer­tains en tant que cheffe parte­naire 1·2·3 Veg­gie. En 2019, Julia a ouvert son ate­lier SpicyLia à Antibes, pour faire des cours de cui­sine en présen­tiel et en-ligne : une pre­mière dans cette région.

La cui­sine végé­tale, une pas­sion de Julia : mer­ci beau­coup de nous avoir accordé cette inter­view, Julia ! D’abord, tu es cheffe pro­fes­sion­nelle et coach nutri­tion­nelle. Com­ment as-tu décou­vert la cui­sine végétale ? 

Je suis dev­enue végane en tout début 2016. C’était le point final d’un chem­ine­ment qui a duré plusieurs mois, où j’ai forte­ment réduit ma con­som­ma­tion de viande et de pois­son, puis le lait et enfin les œufs. Tout a com­mencé pour des raisons de san­té puis finale­ment l’éthique a joué un très grand rôle. Avant, je ne me posais pas de ques­tion sur les con­di­tions d’élevage et sur les abat­toirs, ain­si que sur le sens ou plutôt le non sens de con­som­mer des laitages ou de la viande. J’ai tou­jours adoré cuisin­er, c’était mon loisir prin­ci­pal depuis l’adolescence.

Aus­si, une fois dev­enue végane, je me suis intéressée à cette cui­sine, pour me nour­rir tout sim­ple­ment. Car il y a seule­ment 5 ans, ici sur la Côte d’Azur le mot “végane” créait une réac­tion éton­nante de la part de nom­breux vis­i­teurs du restau­rant. Car il y avait très peu de pro­duits dans le com­merce à part les laits végé­taux. J’ai donc voulu appren­dre et com­pren­dre com­ment créer des recettes véganes rapi­des à faire, gour­man­des et équili­brées à la fois.

Nous avons déjà eu le plaisir de réalis­er des cours de cui­sine avec toi, et nous avons créé des plats plutôt exo­tiques comme par exem­ple la salade indonési­enne Gado Gado ou les beignets à la pomme avec un paneer indi­en. D’où vien­nent tes idées pour ces créations ?

De mes voy­ages. Je suis une vraie food­ie ! quand j’ouvre un guide de voy­age, le chapitre “Qu’est-ce qu’on mange” est le pre­mier que je lis. Pour tous mes déplace­ments, et peu importe la durée, j’ai une liste de restos que je veux vis­iter. La meilleure inspi­ra­tion reste les shops de rues, qu’on trou­ve encore beau­coup en Asie du Sud-Est, qui est ma des­ti­na­tion préférée pour les voy­ages. Là-bas, on y mange des recettes tra­di­tion­nelles famil­iales, on peut dis­cuter avec les gens et appren­dre ain­si les ingré­di­ents qu’ils utilisent. J’ai mon car­net de notes avec moi ou j’inscris mes idées et ce que j’apprends, et sou­vent je ramène des ingré­di­ents pour refab­ri­quer les recettes. Je par­ticipe aus­si à des cours de cui­sine pour m’approprier des nou­velles techniques.

En plus de ces cours de cui­sine avec 1·2·3 Veg­gie, tu ani­mes égale­ment tes pro­pres cours de cui­sine et des “lives” via les réseaux soci­aux afin de ren­dre la cui­sine végé­tale acces­si­ble à tous. Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton offre ?

L’objectif de mes lives est de mon­tr­er des petites recettes ou astuces afin de famil­iaris­er les novices à cette cui­sine ou bien pour répon­dre aux ques­tions de ma com­mu­nauté. C’est aus­si l’occasion de mon­tr­er qui est der­rière SpicyLia. Quant à mes ate­liers à Antibes, l’offre joue sur deux axes : les ate­liers “La Magie des saveurs” où je mon­tre tous les basiques de la cui­sine végane à con­naître. J’explique les tech­niques et ingré­di­ents les plus impor­tants pour créer du goût dans son assi­ette. Je par­le aus­si de la com­ment manger équili­bré de façon végane, où trou­ver les pro­duits et les alter­na­tives aux ingré­di­ents carnés. Le deux­ième axe sont les ate­liers thé­ma­tiques : soit la pâtis­serie végé­tale, soit  la cui­sine du monde comme la cui­sine thaï, viet­nami­enne, indi­enne ou du Moyen-Ori­ent. Je suis en train de met­tre au point une autre série d’ateliers qui va sor­tir en sep­tem­bre. Ces ate­liers ont pour objec­tif d’accompagner les per­son­nes qui se lan­cent dans la cui­sine végane.

 

Plus de 2 000 per­son­nes te suiv­ent sur tes réseaux soci­aux Face­book et Insta­gram. Tu y partages des excel­lentes idées de recettes (par exem­ple une recette pour créer une sauce pour nems et rouleaux de print­emps) et des astuces pour la cui­sine végé­tal­i­enne (par exem­ple com­ment cuisin­er les épices et aro­mates). Quel serait ton menu par­fait pour une journée de printemps ?

En entrée : des rouleaux de cour­gettes. En plat : un wok aux asperges et sésame puis en dessert des tartelettes à la fraise.

Non seule­ment tu as con­tribué aux recettes de notre e‑book de 1·2·3 Veg­gie, mais tu as égale­ment écrit qua­tre e‑books de cui­sine : Apéro Time, Douceurs sucrées, Nutri­tion pour la grossesse et le post-par­tum et Recettes healthy du matin au soir. Un livre sur la nutri­tion végé pen­dant la grossesse est encore une paru­tion rare mais essen­tielle car être enceinte est une péri­ode très intense pour la maman. Trou­ver un bon équili­bre dans son ali­men­ta­tion est très impor­tant. Que peu­vent atten­dre les futures mamans de ton livre ? 

J’étais par­tie sur la base de faire un sim­ple livre de cui­sine. Puis j’ai voulu apporter plus que ça car on trou­ve déjà de nom­breuses recettes par ailleurs. J’ai donc créé un guide con­tenant de nom­breuses ressources autour de la grossesse et la mater­nité : je me suis inspirée des livres, des pod­cast,  des blogs et youtube chan­nels qui m’ont beau­coup apporté, ain­si que des groupes face­book, des remèdes con­tre les maux de la grossesse, le sport, des rit­uels ayurvédiques pour la femme enceinte, puis j’ai ajouté des chapitres dédiés à la nutri­tion lors de la grossesse, ain­si qu’aux com­plé­ments ali­men­taires et bien sûr, quelques recettes. Je ne réponds pas à toutes les ques­tions, certes, mon objec­tif étant prin­ci­pale­ment de faire gag­n­er du temps aux futures mamans qui se posent de nom­breuses ques­tions, comme moi. J’étais très ori­en­tée vers une grossesse le moins médi­cal­isé pos­si­ble, il était donc impor­tant pour moi d’avoir beau­coup d’informations pour rester dans le naturel.

Mer­ci beau­coup, Julia, pour ton engagement !

Nous avons hâte de te retrou­ver prochaine­ment par­mi nous.

En savoir plus son site web / page face­book / compte insta­gram.

 

1·2·3 Veggie Interview en cuisine — Angélique Roussel

Interview en cuisine

Avec sa nou­velle série “Inter­view en cui­sine”, 1·2·3 Veg­gie vous présente ses tal­entueux chef·fes parte­naires. Décou­vrez leur engage­ment pour la cui­sine végé­tale, leurs meilleures recettes et leurs projets.

Angélique Roussel — une talentueuse créatrice culinaire de la cuisine bio et végétarienne 

Angélique Rous­sel met ses tal­ents de créa­trice culi­naire au ser­vice des pro­fes­sion­nels du bio et sans viande. Il y a dix ans, Angélique a créé son blog “La Gour­man­dise selon Ang­ie”, sur lequel elle partage de nom­breuses recettes sucrées et salées. Vous y trou­verez entre autres des idées de recettes pour les apéros comme le Gua­camole au tofu soyeux, ou pour un plat comme les Gnoc­chis aux épinards ou bien un dessert tel que le Per­les du Japon aux frais­es & aux kiwis. Aujour­d’hui, nous en apprenons plus sur ses motifs, ses activ­ités et ses livres. 

 

 

Angélique, com­mençons par tes livres — chez les édi­tions La Plage tu en as déjà pub­lié huit et le tout dernier va paraître prochainement : 

A table ! Le livre de cui­sine à l’usage des familles écore­spon­s­ables
édité chez La Plage avec 120 recettes pour toute la famille. 

Est-ce que tu peux nous expli­quer la démarche éco-respon­s­able en famille, dans la cui­sine, peut-être partager tes expéri­ences per­son­nelles ? 

Une démarche éco-respon­s­able com­mence par des achats en vrac le plus pos­si­ble afin d’éviter les embal­lages, c’est acheter bio et local, cuisin­er si pos­si­ble avec des matéri­aux durables, trans­former les restes, val­oris­er cer­tains déchets, afin de réduire le gaspillage. Ensuite vien­nent les petites astuces : utilis­er des boîtes en verre, plutôt qu’en plas­tique, utilis­er des bee-wraps à la place du cellophane. 

Afin d’a­cheter des pro­duits plus éco-respon­s­ables, quels con­seils as-tu pour nos lecteurs ? Par exem­ple, nous parta­geons des recettes à base d’av­o­cat ou de noix cajou sur notre site, mais ce sont des ingré­di­ents “dis­cuta­bles”. Com­ment peut-on trou­ver un bon équili­bre, selon ton avis ?

Pour com­mencer, il est impor­tant de respecter la saison­nal­ité des pro­duits, et d’a­cheter des pro­duits bruts et bio, prin­ci­pale­ment en local (dans un ray­on de 200 km). Vous réduisez ain­si votre emprunte car­bone et vous faites des économies, les pro­duits locaux étant moins chers. Après je ne vous dis pas de ne plus con­som­mer de pro­duits tels que les bananes et les noix de cajou, mais de faire attention. 

 

Tu partages beau­coup de recettes super déli­cieuses et créa­tives sur ton compte Insta­gram avec une com­mu­nauté de plus de 20 000 abonné.es. Y a‑t-il un thème qui sus­cite par­ti­c­ulière­ment l’in­térêt, par exem­ple la pâtis­serie ou les plats clas­siques ? Et quelle est ta recette préférée du moment ? 

Je pense que ce qui séduit le plus mes lecteurs c’est le fait que mes recettes soient sim­ples, acces­si­bles, rapi­des et famil­iales. Et sur mon blog je pré­cise tou­jours par quoi rem­plac­er tel ou tel ingré­di­ent, et/ou je pro­pose des déclinaisons. 

 

 

Nous avons adoré ta dernière recette, les Bouchées banane, beurre de cac­ahuète & choco­lat. Une recette très facile à réalis­er avec seule­ment trois ingré­di­ents. C’est idéale pour les enfants ! Tu es maman d’une fille de 6 ans et demi. Est-ce que tu pré­pares sou­vent des repas pour manger à l’é­cole ou tu la laiss­es décou­vrir ce qu’elle veut ? 

C’est un long et dif­fi­cile débat mais je préfère que ma fille décou­vre par elle-même. Il y a tou­jours un âge où les enfants ren­trent en con­flit avec les par­ents et qu’ils font l’in­verse de ce que l’on attend d’eux, du coup je la laisse choisir. Par con­tre elle a très sou­vent des gâteaux/muffins réal­isés mai­son dans son sac à dos pour le goûter ! 😉

 

Et voilà déjà la dernière ques­tion : l’un de tes livres traite du chan­vre, une plante mécon­nue dont les bien­faits sont quand même multiples. 

Sur notre site, nous pro­posons égale­ment une dizaine de recettes à base de chan­vre. Quel est son point fort, à ton avis ? Où peut-on  inté­gr­er le chan­vre (en forme de graines ou en poudre) dans la cui­sine ?  

La graine de chan­vre regorge de pro­téines végé­tales, d’acides gras essen­tiels, de vit­a­mines et d’omégas, ce qui en fait un super ali­ment, idéal notam­ment dans le cadre des régimes végé­tarien et végan. Il s’agit d’une ressource absol­u­ment incroy­able, qui peut se déclin­er de plusieurs manières : graines (entières ou décor­tiquées), huile, farine, poudre pro­téinée, purée et boisson. 

Les graines de chan­vre sauront aus­si bien s’accommoder dans vos plats salés que sucrés. Vous pou­vez par exem­ple tout sim­ple­ment saupoudr­er des graines sur vos plats, salades, petits déje­uners, ou réalis­er des mets plus élaborés tels qu’un pain, des moelleux au choco­lat, des bar­res pro­téinées, des crackers… 

Découvrez ici notre sélection des livres d’Angélique 

Les livres sont disponibles sur le site des édi­tions La Plage.

En savoir plus son site web / page face­book / compte insta­gram.

 

Interview en cuisine Eva-Claire Pasquier

1·2·3 Veggie Interview en cuisine — Eva-Claire Pasquier

Interview en cuisine

Avec sa nou­velle série “Inter­view en cui­sine”, 1·2·3 Veg­gie vous présente ses tal­entueux chef·fes parte­naires. Décou­vrez leur engage­ment pour la cui­sine végé­tale, leurs meilleures recettes et leurs projets.

Eva-Claire Pasquier — formatrice certifiée en cuisine saine et végétale

Eva Claire Pasquier pra­tique la cui­sine végé­tal­i­enne depuis 30 ans et est dev­enue une experte pour dif­férents régimes tels que le sans gluten, sans lac­tose, détox, et tou­jours végé­tal. En tant qu’en­seignante et for­ma­trice, elle a obtenu une cer­ti­fi­ca­tion en cui­sine saine et végé­tale. Son engage­ment va encore plus loin : elle partage sa con­nais­sance via son blog, par des for­ma­tions, des con­férences et par ses livres de recettes édités chez Guy Tré­daniel, entre autres : “Recettes gour­man­des sans gluten, sans lait, sans œufs, 100% végé­tales” ou “Détox gour­mande” !

 

1) Eva Claire, mer­ci de répon­dre à quelques ques­tions pour nous per­me­t­tre de mieux te con­naître ! Nous avons eu déjà le plaisir de pub­li­er quelques-unes de tes recettes sur notre site 1·2·3 Veg­gie, par exem­ple le petit flan d’asperges à la noix de cajou ou le gas­pa­cho vert au con­com­bre (pho­to en dessous). Quels sont les ingré­di­ents ou recettes que tu nous recom­man­des en ce moment par­ti­c­uli­er, pour rester en bonne san­té et pour garder la bonne humeur ?

Gaspacho vertPour garder une bonne san­té et un sys­tème immu­ni­taire élevé en hiv­er, je pré­conise de manger beau­coup de bonnes soupes ou bouil­lons de légumes avec des oignons, de l’ail, des herbes et plantes aro­ma­tiques telles que du lau­ri­er, du romarin de la sauge.

Penser aus­si à boire du des tisanes avec de la can­nelle, des clous de girofle, du gin­gem­bre, pour vous réchauf­fer et lut­ter con­tre les coups de froid. Ne pas oubli­er de déguster des carottes cuites, crue, en jus, car tout le monde sait que ça rend aimable.

En cette péri­ode il est impor­tant de net­toy­er notre foie qui est le siège de la mau­vaise humeur et de la colère
Le radis noir, l’artichaut, le cit­ron et le romarin peu­vent aider à soulager celui-ci de ses toxines.

 

2) Sur ton blog et ton compte insta­gram, on y trou­ve beau­coup d’as­tuces pour un régime végé­tal­ien, et notam­ment le sans gluten (par exem­ple cette pâte à tarte). Pour nos lecteurs, est-ce que tu peux nous rap­pel­er : Le gluten — c’est quoi ? Et pourquoi préfér­er manger sans gluten ?

Le gluten c’est la pro­téine con­tenue dans le blé. Comme son nom l’indique elle est très col­lante et à ten­dance à adhér­er à la paroi des intestins en créant de la mal­ab­sorp­tion, des bal­lon­nements, des inflam­ma­tions… d’où découlent dif­férents maux et mal­adies chroniques.

Dif­fi­cile à digér­er je ne le con­seille pas. De nom­breuses per­son­nes en devenant végé­tarien l’u­tilisent en excès sous forme de sei­tan, qui est du pur gluten, et cela peut con­duire à des prob­lèmes de santé

 

 

3) Dans ton dernier ouvrage “Recettes pour gour­mands sen­si­bles”, on y trou­ve 75 recettes végé­tales et créa­tives, par exem­ple un burg­er de pois chiche, des cook­ies salés à l’in­di­enne ou encore des ravi­o­lis forestiers. A la base, c’est un remake de ton tout pre­mier livre il y a 15 ans. Quelque chose a‑t-il changé depuis lors ? Et si oui, quoi (les besoins de chacun.e, la con­som­ma­tion globale…) ? 

Lorsque j’ai écrit mon pre­mier livre il y a une quin­zaine d’an­nées j’é­tais inno­vante, il n’ y avait pas encore de livres de recettes 100% végé­tales, ou très peu et j’ai été la pre­mière à écrire en même temps pour les sans gluten et pour les végé­tal­iens (qui étaient très rares à l’époque, le mot « végan » n’é­tait pas encore util­isé en France).

Ce livre s’est très bien vendu.

15 and plus tard en le réédi­tant, j’au­rais eu plutôt l’air de copi­er les autres auteurs … car entre-temps mes recettes d’alors ont été vues et revues…
J’ai été d’ailleurs la 1ére à pub­li­er le mot « faux-mage » qui main­tenant est util­isé partout.
Bref j’ai eu envie de pro­pos­er plus de nou­veautés par apport au 1er livre mais garder le titre qui me plaît bien.

 

4) Lors de nos sondages, nos lecteurs cherchent sou­vent des alter­na­tives végé­tales aux pro­duits laitiers (genre comté / crème fraîche / râpé). Dans ton livre, est-ce qu’on y trou­ve des recettes pour les fab­ri­quer soi-même ? 

Pour rem­plac­er les fro­mages et pro­duits laitiers il y a cer­taines recettes très sim­ples et rapi­des à faire dans mes divers livres. Je fais atten­tion aus­si à la qual­ité des addi­tifs util­isés, pour garder quelque chose de sain.

J’ai inven­té dernière­ment une recette de fro­mage végé­tal pour gratin et piz­za, bien coulant et filant. Il est très sain et gour­mand, j’en suis très fière, ii est disponible sur ma chaîne YouTube « Gourmet sen­si­ble ».

 

 

5) Tu est égale­ment active en tant que con­sul­tante pour dif­férents restau­ra­teurs. Lors de ces col­lab­o­ra­tions et au cours de tes années d’ex­péri­ences, quelles sont les ques­tions les plus fréquentes ? Quel est le désis­te­ment ou bien le souci pour l’un ou l’autre de chang­er leur offre, plus veg­an friendly ? 

En tant que for­ma­trice et notam­ment pour la cui­sine col­lec­tive, les deman­des les plus fréquentes sont de com­pren­dre où se trou­vent les pro­téines végé­tales et pou­voir pré­par­er des alter­na­tives à la viande et aus­si de savoir équili­br­er les menus.

Les cuisiniers clas­siques n’ont pas l’habi­tude de pré­par­er les légu­mineuses par exemple.
Le plus gros prob­lème c’est que cer­tains cuisiniers acceptent de chang­er leurs habitudes.

 

 

6) Actuelle­ment, tu es basée à Mont­pel­li­er. Com­ment éval­ues-tu l’of­fre de restau­rants végé­tariens sur place, ain­si que l’ac­cès à la nour­ri­t­ure végé­tal­i­enne ? Est-ce que c’est facile, as-tu des con­seils pour nous ? 

Je suis très dif­fi­cile en ce qui con­cerne manger à l’ex­térieur, car j’aime bien être dépaysé ou sur­prise par rap­port à ce que je fais moi-même.

Donc je vais manger plutôt asi­a­tique quand je vais au restau­rant et à Mont­pel­li­er, j’aime bien aller chez « Fleur de jade » proche de la comédie, car ils ont une belle gamme végé­tari­enne et la nour­ri­t­ure est faite mai­son sans additifs.

 

 

7) Une toute petite dernière ques­tion per­son­nelle : quels sont tes pro­jets pour cette année ? 

Cette année je me penche beau­coup sur la for­ma­tion en ligne et je suis en train de met­tre en place des vidéos de cours pour qu’ils puis­sent être acces­si­bles par tous.

Mer­ci beau­coup pour cette par­tic­i­pa­tion à notre troisième inter­view de l’an­née !! Nous espérons te revoir prochainement.

 

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